La communication interculturelle

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I) Comment échanger des idées avec des individus ayant une vision du monde radicalement différente ? 

La plupart des cultures possèdent des visions du monde et de la vie différentes dues à de nombreux éléments : 

  • La richesse du vocabulaire ;

  • La situation géographique, géopolitique, géoéconomique du pays ;

  • La religion ;

  • Les traditions ancestrales ;

  • L’histoire ;

  • Etc.

L’entreprise désirant s’implémenter dans un pays ayant une culture différente que la sienne doit donc savoir identifier ces différences et s’y adapter. 

Il est normal d’avoir des stéréotypes en tête concernant les autres cultures, mais il faut savoir passer au-delà, bien qu’ils possèdent souvent une part de vrai. Il faut donc garder en tête que malgré les stéréotypes préinstallés, chaque individu demeure différent et certaines personnes d’une culture peuvent avoir une perception du monde qui n’est pas la norme de chez eux. 

Ce phénomène est de plus en plus observé avec l’émergence d’Internet et l’internationalisation des échanges. En effet, les barrières culturelles et linguistiques s’effacent peu à peu. Attention, il ne s’agit ici que d’un phénomène nouveau qui concerne les plus jeunes générations, les différences culturelles entre les différentes régions du monde sont encore aujourd’hui très marquées. 

II) Le rapport d’étonnement, au service de la compréhension des différences interculturelles

Afin d’identifier correctement les différences avec sa culture et une autre, il est commun de rédiger des rapports d’étonnement. 

Ces rapports s’effectuent donc en se rendant dans le pays possédant une culture différente et en étant en position d’observation. 

Le rédacteur du rapport prêtera une attention particulière à son ressenti et son observation globale de ce qu’il perçoit en visitant le pays : la façon d’échanger, de penser, de représenter le monde, d’agir, de gérer son emploi du temps, etc.

Lors de la phase d’observation, il est crucial que le rédacteur n’ait pas de préjugés en tête afin de ne pas être biaisé par ceux-ci. 

Le rédacteur met ensuite par écrit ses observations avec le plus d’exemples possible et tente ainsi d’identifier les principales différences entre sa culture d’origine et celle qu’il est en train de découvrir. Ce rapport est écrit de façon spontanée, au fil de l’eau, ce qui permet de conserver un maximum de neutralité et de ne pas déformer les observations.